Le Néerlandais Erwin Robins s'offre le trophée de la 25e édition
lundi 24.08.2009, 04:56 - La Voix du Nord
Deuxième en finale 250/500cm³, Erwin Robins s'est imposé dans l'hyperfinale. | MOTOCROSS NOCTURNE D'ISBERGUES |
S'exprimant dans la langue de Shakespeare, Erwin Robins, le grand vainqueur du jour, ne boudait pas son plaisir hier, à deux heures du matin. « Les courses n'ont pas été faciles. En demi-finale et en finale, j'étais toujours deuxième. Dans l'hyperfinale, j'ai creusé le trou. Quant au circuit, il était parfait ! » Cette dernière remarque fera bien sûr plaisir au président Michel Coeugniet et à la centaine de bénévoles mobilisés depuis plusieurs mois sur ce motocross.
bruay@info-artois.fr Le motocross international nocturne UFOLEP - IMBA d'Isbergues séduit toujours autant le public. Quelque 2 000 spectateurs se sont acquittés samedi soir de leur ticket d'entrée. La 25e édition ne les a pas déçus. Outre le feu d'artifice tiré juste avant l'hyperfinale, les finales ont réservé leur lot de surprises.
L'épreuve reine, qui met en lice les meilleurs pilotes des catégories 125, 250 et 500 cm³, a été la plus limpide. Le Néerlandais Erwin Robins (dossard 111) s'est littéralement envolé dès le premier tour, laissant loin derrière lui Jonathan Bizoux (125 cm³), à la lutte avec Morgan Fiquenel. Ce dernier s'était pourtant imposé lors de la finale 250/500 cm³.
Rusé, Denis Binse
Beaucoup plus indécise, la finale Prestige s'est jouée dans l'ultime seconde. Après avoir viré en tête, Denis Binse (dossard 145) a été rattrapé par Jean-Pierre Magnier, repérable à sa tunique tricolore. Une fois devant, la victoire lui semblait acquise. C'était sans compter sur l'expérience du pilote d'Annezin qui, dans la dernière ligne droite, a ouvert la poignée de gaz pour finalement s'imposer d'une petite roue.
Dans la catégorie 80 cm³, François Thorel était largement au-dessus du lot, gratifiant le public de jolies figures acrobatiques. Dommage pour lui, il a été sanctionné pour avoir circulé en moto, entre deux manches, dans un secteur où cela était formellement interdit. Le jeune pilote voulait consulter son père qui se trouvait parmi le public, alors que les épreuves étaient arrêtées suite à une lourde chute. Cela fait donc les affaires du Picard Damien Thieffry.
Michel Coeugniet, président du Moto club de la MJEP d'Isbergues, affichait sa satisfaction au terme de cette 25e édition. « Je m'appuie sur une équipe qui fonctionne bien. Je continue à déléguer. Je ne vais quasiment plus sur le circuit pendant la course. Chacun apporte ses compétences. Cette épreuve, je ne vais pas dire que c'est mon bébé mais c'est ma production. Je m'investis pendant plusieurs mois. Ces dernières années, j'ai été quelques fois déçu. Mais depuis deux ou trois ans, c'est correct. Mon objectif, c'est que les sportifs se fassent plaisir et qu'il n'y ait pas d'accidents graves. Car on a toujours mauvaise conscience après. Et comme le succès est là, pourquoi ne pas continuer. L'organisation s'est montée au fil du temps. Les bénévoles ont acquis des compétences précieuses pour la réussite générale. »